Tirs contre Raféï
Deux attentats ont suivi la participation du cheikh Salem Raféï à un congrès des salafistes dans une mosquée de Tripoli. Une grenade a été lancée contre Amer Arish, responsable militaire de l’axe Beddaoui dans la région dirigée par Raféï et des coups de feu ont été tirés en direction du cheikh Salem en personne.
Vœux sous surveillance
Suite à un différend entre le député Walid Joumblatt et les évêques maronite et grec-catholique de Saïda et de Deir el-Qamar en raison d’anciens accords municipaux non respectés par le leader druze, Joumblatt a personnellement supervisé les tournées de félicitations de ses collaborateurs à l’occasion des fêtes.
L’impossible
Avant sa démission, Najib Mikati n’avait pas pu convaincre le président Nabih Berry, ni le Hezbollah de remplacer Khaled Kabbani par la juge Fatima Oueidate à la tête du Conseil de la fonction publique. Des rumeurs affirment que le Premier ministre Najib Mikati a tenté l’impossible pour satisfaire les Hariri.
Responsable corrompu
Les rumeurs circulent à propos d’un responsable démis dernièrement de ses fonctions suite à de fortes présomptions de corruption étayées de preuves. Ce responsable était de mèche avec une ambassade qui l’avait protégé à plusieurs reprises, mais qui a été dans l’incapacité de le tirer d’affaire cette fois.
Menaces impunies
L’un des seigneurs de la guerre de Tripoli aurait menacé un responsable des services de sécurité dans son propre bureau en l’avertissant que son uniforme ne le protégerait pas. Il est ressorti et a pu regagner ses quartiers sans être inquiété. Etrange, surtout que le personnage est recherché par la justice.
Armement refusé
Des notables druzes, chrétiens, chiites et ismaélites de Syrie ont récemment approché le Hezbollah pour lui exposer les vrais dangers que représentent les groupes wahhabites et takfiristes qui sévissent dans leurs régions et solliciter son aide. Mais le Hezbollah a refusé toutes les requêtes à caractère militaire.