Ali Hassan Khalil indésirable à Riyad?
La délégation officielle libanaise, présidée par le Premier ministre Tammam Salam, qui s’est dernièrement rendue en Arabie saoudite, ne comprenait aucun représentant du chef du Parlement, Nabih Berry, même pas le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdel-Mouttaleb Hennaoui, de l’équipe de l’ancien président de la République, Michel Sleiman, était le seul chiite à bord.
Oui à Chamel Roukoz, mais…
La position des Kataëb sur la question du commandement de l’armée, telle qu’exprimée par le ministre Sejaan Azzi, est en harmonie avec celle du Moustaqbal, en ce sens qu’ils ne sont pas opposés à la désignation du général Chamel Roukoz mais… après l’élection d’un chef d’Etat. Quant au parti socialiste de Walid Joumblatt, il a apporté un appui inconditionnel à Roukoz, comme l’a dit le député Akram Chéhayeb.
Le Liban à la dernière place
«Nous devons tenir le coup jusqu’à fin 2016, jusqu’à la fin du mandat du président américain Barack Obama, parce que tant qu’il est à la Maison-Blanche, il n’y a aucune possibilité de changement dans la position américaine sur le dossier syrien», affirme un politique du 14 mars. «Le parapluie international qui protège le Liban demeure, mais le pays figure en dernière place sur l’agenda international axé sur l’avenir global du Moyen-Orient», selon des sources occidentales.