Irak Les banques dans le collimateur Il faut faire le ménage dans le secteur bancaire irakien. C’est du moins ce que conseille la Banque mondiale (BM). Celle-ci a estimé que le secteur bancaire en Irak est sous-développé, joue un rôle limité sur le plan de l’intermédiation et a un besoin urgent d’être réformé. La BM a considéré que le secteur bancaire accapare de loin la plus importante part du système financier irakien, soit 75% de ses actifs et est dominé par les banques nationales. La source ajoute que les institutions financières non-bancaires et les marchés sont de petites tailles. Ils ont cependant un potentiel pour procurer un accès à un certain financement. Le plus important est que la BM a estimé que la démarche cruciale consiste en un assainissement du bilan de chacune des banques détenues par l’Etat, à savoir Rafidain Bank et Rasheed Bank. La source précitée souligne que la meilleure approche serait de confier les actifs et les passifs litigieux des deux banques, afin de permettre aux deux établissements de crédit, de recourir au dégraissage de leurs effectifs, en vue d’une restructuration de leurs opérations.
Syrie Production de pétrole réduite Les autorités syriennes auraient demandé aux compagnies pétrolières étrangères, de réduire leur niveau de production; la capacité des dépôts d’emmagasinage du pétrole brut est venue à saturation. Ceci a eu lieu à la suite de l’embargo imposé par l’Union européenne, sur l’exportation de pétrole. La Syrie a, en vain, tenté de vendre du pétrole à des pays ne faisant pas partie de l’UE. Les négociants ont affirmé que la Syrie s’est avérée incapable d’attirer des acheteurs, en dépit des escomptes qu’elle a consentis. Damas a exporté, en rythme journalier, 150000 barils de pétrole en 2010, dont les deux-tiers étaient destinés à l’Allemagne et l’Italie.
|