Les critiques pleuvent sur Bassil
Les critiques n’épargnent par Gebran Bassil dans les milieux proches du Moustaqbal. Ils lui reprochent de conférer au ministère des Affaires étrangères un caractère confessionnel qui reflète une «tendance chrétienne partiale». Cette tendance serait apparue lors du congrès des émigrés: dans la forme, si l’on considère la partie chargée de l’organisation et de la gestion du congrès. Et sur le fond, lorsqu’ont été abordées les questions de la récupération de la nationalité libanaise et la participation des émigrés aux affaires publiques. Les milieux de Nabih Berry avaient blâmé auparavant Bassil pour les critiques qu’il avait formulées contre son prédécesseur, Adnan Mansour, et dénigré ses tentatives de marginalisation de certaines directions, dont celle des émigrés, dirigée par Haytham Jomaa.