Solidere
Le mètre carré renchérit
Les revenus réalisés par Solidere à la suite de transactions portant sur la vente de terrains se sont élevés à environ 242 millions de dollars, l’année dernière, couvrant une superficie nette bâtie de 67000 m2, contre des transactions de vente d’une valeur de 337 millions de dollars, en 2010, couvrant 132000 m2. Ce qui équivaut à une hausse sensible du prix du m2 dans le périmètre de Solidere, mais un recul en termes de superficies cédées. Les opérations de vente ont été surtout concentrées au 4e trimestre de 2011, lorsque 4 accords de vente ont été conclus portant sur une superficie bâtie de 50000m2, située sur le front de mer, pour le montant de 220 millions de dollars.
Transport terrestre
Hausse vertigineuse des coûts
Le coût du transport par voie terrestre via la Syrie a augmenté considérablement, ce qui a conduit à une hausse parallèle des produits exportés par le Liban vers l’hinterland arabe. Selon des sources de compagnies de logistique, le coût d’un camion de chargement de marchandises vers l’Irak est passé de 3500-3800 dollars à près de 5000 dollars. L’argument des transporteurs est l’augmentation des prix de la couverture des risques lors du passage des camions dans le territoire syrien. D’après les mêmes sources, l’activité du transport terrestre de marchandises à partir du Liban vers les autres pays arabes a régressé d’environ 20% par rapport à ce qu’elle était avant le déclenchement des troubles en Syrie.
Tourisme
Projections improbables
Dans son rapport publié en début d’année, le Conseil mondial du tourisme et du voyage a prévu que le secteur touristique et du voyage contribue à une proportion de 10% du PIB du Liban en 2012, soit des revenus de l’ordre de 4,5 milliards de dollars. Les pronostics ont également souligné une progression du nombre des employés dans ce secteur à 130000 personnes, représentant 9,5% du total de la force active dans le pays. Mais les dernières déclarations du président du syndicat des propriétaires d’hôtels, Pierre Achkar, ne sont guère optimistes. Il a fait état de taux de réservations quasiment nuls dans les établissements hôteliers en dehors de la capitale, affirmant que non seulement les touristes en provenance des pays du Golfe sont absents, mais également la demande des expatriés est inexistante.