C’est aux frontières nord que réside actuellement le danger, selon un homme politique libanais expérimenté. A son avis, il faudrait verrouiller les frontières libano-syriennes au sens politique et sécuritaire du terme. Ainsi, plus de frictions possibles, plus de trafic et plus d’opérations d’infiltration dans les deux sens. L’armée procèderait à un large déploiement tout au long de la frontière nord pour éviter que son internationalisation ne devienne un fait accompli, comme ce fut le cas au sud avec la 1701. Mais pour que la troupe puisse agir efficacement, il faut renouveler le mandat qui lui a été donné et lui assurer une couverture nationale; une décision que le gouvernement en place ne peut pas appliquer sans l’appui de toutes les composantes politiques. D’où l’importance du dialogue et de l’entente nationale.