La justice n’est pas pressée
Des juristes s’étonnent du retard accusé dans le dossier du tripolitain Chadi Maoulawi, soupçonné d’avoir des relations avec al-Qaïda, aucune date n’ayant encore été fixée pour le début de son procès. Le suspect avait déjà été arrêté et incarcéré en 2007 pour appartenance à un groupe armé.
Pas d’indices
Pas d’indices, à ce jour, sur une éventuelle participation du gouvernement au congrès international organisé par la Russie sur la question syrienne. Des observateurs estiment que la politique de neutralité prônée par le Liban l’avait empêché d’être présent au «Congrès des amis de la Syrie» hostile au régime de Damas. Mais comme le congrès de Moscou est placé sous le signe du règlement politique de cette crise, Beyrouth pourrait envisager d’y participer.
Assimilation rejetée
Une délégation islamiste composée de quelque 40 cheikhs et dignitaires du Akkar ont voulu présenter leurs condoléances et exprimé leur solidarité avec les habitants du camp de Nahr el-Bared, affirme une source palestinienne laïque. Les habitants du camp ont refusé à l’unanimité de lier l’incident de Koueykhat aux troubles qui ont eu lieu dans le camp. L’un des cheikhs qui tentait d’assimiler les deux affaires, en parlant «d’un même bourreau» a été interrompu par l’audience.
Menace sécuritaire
Les informations concernant la mise en garde adressée à Fouad Siniora dont la sécurité serait menacée, lui auraient été transmises par les services de renseignements de la Turquie et d’un pays du Golfe. L’étrange dans cette affaire, c’est la déclaration selon laquelle le service de sécurité de Siniora remédiera lui-même à cette dangereuse menace.
Aveu
Des fractions de la majorité avouent que leurs partisans sont enclins à enflammer les pneus un peu trop vite. Ils insistent toutefois sur le fait que l’opposition a mis au point un centre spécial chargé de fomenter des troubles pour démontrer par tous les moyens le laxisme sécuritaire du gouvernement en place.