Magazine Le Mensuel

Nº 2855 du vendredi 27 juillet 2012

Festival

Entre Zouk et Byblos. Deux nuits magiques

José Carreras
Une légende à Zouk

C’est accompagné par l’Orchestre philharmonique libanais, composé de talentueux musiciens et placé sous la direction de son neveu, David Gimenez, que José Carreras, l’une des plus grandes voix du XXe siècle, s’est produit au Liban, qu’il a chanté, une fois de plus pour enchanter son public! Sa voix retentissante et puissante a rempli la nuit étoilée de Zouk. Ses grands succès ont été vivement accueillis par un public enthousiaste qui, debout après chaque chanson, applaudissait frénétiquement. Sa voix nullement altérée par les années qui passent a fait frémir les spectateurs. Une prestation à donner la chair de poule! Comme à Beiteddine, il y a quelques années, le public l’a bissé à maintes reprises. Réputé pour ses interprétations d’œuvres de Verdi et Puccini, le ténor ne se produit depuis plus de cinq décennies que dans les plus grandes salles opératiques du monde, de Vienne à New York en passant par La Scala de Milan et, bien sûr, le Liceu de Barcelone, où ce Barcelonais a fait ses premiers pas sur scène… à l’âge de 11 ans. Montrant très jeune un talent incontestable pour la musique, José Carreras débute sa carrière à 8 ans en chantant La Donna e Mobile à la Radio nationale espagnole.

 

 

 

 

Et avec Yunus…
D’autre part, la soprano américano-russo-bangladaise, Monica Yunus, aussi a été applaudie. Sa voix pure et limpide ainsi que sa beauté ont vite fait de conquérir un public connaisseur.
Issue de la Julliard School of Music, elle s’est produite sur les scènes du Metropolitan, du Carnegie Hall et du Cooper-Hewitt Museum de New York ainsi que de l’Auditorio Nacional de Madrid et a ravi par ses interprétations de grands rôles du répertoire tels que Gilda de Rigoletto ou Zerlina de Don Giovanni. Elle a déjà chanté au Liban dans le cadre du Festival al-Bustan en 2008. Le ténor et sa partenaire qui ont partagé plus d’un morceau ont été bissés. Ils ont répondu à la demande du public à cinq reprises. Bref, une très belle soirée où deux superbes voix se sont élevées, dans la nuit, pour redonner vie à l’amphithéâtre romain de Zouk. Une soirée qui restera longtemps gravée dans les mémoires des Libanais, venus des quatre coins du pays, goûter à la splendeur de ce concert exceptionnel. C.T.D.   

 

 

Snow Patrol
Du rock à
Byblos
«Dieu que votre pays est beau, crie Gary Lightbody, mais Dieu qu’il fait chaud!». Et pourtant, les Snow Patrol ont tenu le coup et enflammé le public qui dansait, sautait, chantait… bref, un public déjanté! Gary Lightbody n’a pas arrêté de gesticuler et de faire des bonds pour le grand plaisir des spectateurs qui l’ovationnaient. Le groupe a interprété ses plus belles chansons, de New York à I love this city ou Run, en passant par Chasing cars, qui a déchaîné le public.
A l’origine baptisé Polarbears, la troupe Snow Patrol se forme aux alentours de 2004, sous l’impulsion des deux Irlandais Gary Lightbody, guitariste et chanteur, et de Mark McClelland, bassiste. Après un premier EP (Starfighter pilot) pour se faire la main, avec notamment la participation du batteur de Belle & Sebastian, Richard Colbun, le groupe se voit contraint de changer de nom… pour d’absurdes histoires de droits d’auteur.
Snow Patrol est né et peut continuer sa route sous la forme d’un trio, puisque le duo originel a entre-temps été rejoint par un troisième larron, irlandais lui aussi: Jonny Quinn (batteur). Dans le cadre du Festival international de Byblos, ils ont enchanté le public qui était conquis! C.T.D.

 

 

 

 

 

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