Les risques d’une guerre dans la région ont augmenté d’environ 60% après les déclarations israéliennes et les menaces proférées contre l’Iran pour l’empêcher de détenir l’arme nucléaire. C’est l’analyse faite par un ministre qui se dit informé et qui étaye sa thèse en citant le chef d’état-major américain, Martin Dempsey, en tournée dans la région. Le chef militaire avait déclaré que Tel-Aviv serait incapable d’affronter l’Iran sans les Etats-Unis, ce qui a été interprété par un analyste comme l’indice d’une nouvelle guerre en gestation. Surtout que les entraînements anti-armes biologiques ont déjà commencé en Israël. Cette ambiance a des conséquences négatives sur le Liban, ajoute le ministre. Dans ce contexte, il semble impossible de discuter de la stratégie de défense et des armes du Hezbollah, et cela porte un coup au dialogue national.