Ghassan Ghazal
(In) tolérance
Jusqu’au 22 septembre à la Galerie Janine Rubeiz
Voilà une très belle exposition signée Ghassan Ghazal. Il est question d’appartenance, d’identité et surtout de tolérance. Pour l’artiste au talent plus que certain, «notre appartenance identitaire est étroitement liée aux objets que nous possédons ou qui nous entourent et partagent ainsi notre espace urbain. Ces objets, étant au centre de mon travail, symbolisent la consécration de la matérialité dans son image dialectique, entre le sacré et le profane, à la fois opposée et liée. Le langage formel des sujets et des couleurs choisis nous révèle une diversité d’interprétations et d’interactions entre les représentations à la fois métaphoriques et réelles de notre identité, autant sur le plan psychologique que sociologique». Ainsi, l’image symbolique des sujets présentés se retrouvant dans un monde fantastique et joyeux, fait de couleurs vives ne reste pas moins ironique. Ghassan Ghazal est né en 1961 au Liban et a vécu au Canada de 1979 à 2006. Il détient un baccalauréat et une maîtrise en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Ses principales pratiques artistiques sont: la peinture, la sculpture, la photographie, la performance et les installations. Lauréat de nombreux prix, il a à son actif plus de 20 expositions individuelles, collectives. Ses œuvres appartiennent à de nombreuses collections privées. Actuellement, il vit au Liban et enseigne à la Lebanese American University (LAU) à Beyrouth. C.T.D.
Mahmoud Hojeij
We need to talk.
Jusqu’au 29 septembre à la Galerie Agial.
Mahmoud Hojeij, né en 1975, à Beyrouth est un cinéaste qui a déjà reçu plusieurs récompenses internationales. Il est également un artiste contemporain au talent certain qui utilise des techniques mixtes. Il définit et présente son exposition comme suit: «A la fin de la journée si vous vous tenez sur une parcelle de terre et regardez, vous verrez probablement ce que vous avez dit à propos de cet endroit, si vous décidez de regarder ailleurs, vous verrez très probablement ce que vous voulez voir, si vous fermez vos yeux, vous ne verrez peut-être pas, mais vous sentirez à quel point cet endroit vous ressemble, à la fin de la journée, n’importe quelle vue peut se transformer en un point de vue, tout juste comme un point peut devenir une vue. Nous avons besoin de parler». Bref, de belles vues que chacun interprétera a sa façon! C.T.D
Agenda
Eric Serafini. Peintures
Jusqu’au 30 septembre à la Galerie Aïda Cherfane.
Through the lens of… Photographies.
Jusqu’au 9 septembre à l’espace Kettaneh Kunigk.
Khalil Saleeby.
Jusqu’au 30 novembre à l’AUB art Gallery.
Gabriel Kuri.
Jusqu’au 17 novembre à la Galerie Sfeir-Semler.