Turquie
Atterrissage en douceur
Fitch Ratings a souligné que l’économie turque est en train de progresser en direction d’un taux de croissance durable tout en déployant des efforts visant à la réduction du déficit de son compte courant et la maîtrise de son taux d’inflation. D’ailleurs, l’agence a noté que la surchauffe de cette économie en 2011 a conduit à un profond déséquilibre sur le plan macroéconomique, la rendant vulnérable à des corrections aiguës. Les pronostics font état d’une croissance réelle du PIB de 2,8% en 2012 et de 4,5% en 2013 et un déficit du compte courant représentant 7,5% du PIB en 2012 et 6,6% du PIB en 2013. Les experts ont souligné que la consommation interne atone a été compensée par une solide demande à l’exportation. La Turquie a augmenté ses exportations vers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord afin de rééquilibrer la baisse de celles-ci vers l’Union européenne. Les exportations turques vers l’Iran et l’Irak ont représenté 67% du total de la croissance de celles-ci. Toutefois, l’agence a souligné que l’exposition des exportateurs turcs aux marchés du Moyen-Orient présente des risques.
Koweït
Les banques bien positionnées
L’Institut de finance internationale (IFF) a considéré que le secteur bancaire koweïtien est aujourd’hui mieux positionné pour faire face à des retombées d’éventuels chocs externes, telles que la crise de la zone euro, que lors de la crise financière internationale des subprimes en 2008.
L’Institut en question a souligné que les banques les plus solides se caractérisent par des avoirs de bonne qualité, un coussin de capitalisation important et une amélioration de la gestion des risques. De leur côté, les banques plutôt faibles sont exposées à des secteurs qui ont été négativement affectés par la récession globale à savoir, les secteurs de l’immobilier commercial, la construction et les marchés de capitaux. D’une manière générale, les indicateurs sont bons dans la mesure où à titre indicatif le ratio des créances douteuses a reculé de 11,5% en 2009 à 7,3% en 2011.