Devises
Le Qatar à la rescousse de l’Egypte
Selon les données rendues publiques par la Banque centrale égyptienne, ses réserves en devises étrangères se sont élevées à 15,1 milliards de dollars à fin août 2012, soit la plus importante hausse enregistrée depuis le début de l’année. Le montant des réserves en devises étrangères s’est accru de 705 millions de dollars en raison notamment de l’injection de près de 500 millions de dollars par les autorités qataries. Toutefois, de l’avis de EFG-Hermes, la nouvelle n’est qu’artificiellement positive pour l’économie égyptienne dans la mesure où cette démarche de la part de Qatar n’est pas basée sur une politique de développement durable en d’autres termes d’un flux de fonds durable dans le temps vers l’Egypte. Et d’autre part, elle ne repose pas sur un plan des autorités égyptiennes visant à réduire la marge du déficit du compte courant de l’Etat.
Marchés émergents
Les investissements en recul de 24%
Les fonds de capital-investissement dédiés aux marchés émergents se sont élevés à 17,2 milliards de dollars à juillet 2012, soit un recul de 24% de 22,6 milliards de dollars sur la même période un an auparavant. Dans le même temps, les fonds de capital-investissement dédiés à l’Asie ont représenté 9,2 milliards de dollars dans le cadre desquels la part de la Chine a été de 4 milliards de dollars et celle de l’Inde, 1,2 milliard de dollars.
Tunisie
Faiblesse du secteur financier
Le FMI a mis en garde contre les risques d’une perturbation de la stabilité macro-financière en Tunisie si la Banque centrale tunisienne (BCT) devait continuer à injecter des liquidités afin de compenser la faible performance des avoirs des banques.
La poursuite d’un tel phénomène devrait accroître la pression sur les réserves en devises étrangères de la BCT ainsi que sur l’inflation.