Le président Michel Sleiman a fait des choix bien avancés dans plusieurs affaires sensibles où le gouvernement et son chef ont eu du mal à le suivre, dont, en particulier, le dossier Samaha-Mamlouk et celui des agressions syriennes aux frontières. Le député de l’opposition qui fait ce constat estime que le positionnement du chef de l’Etat traduit le vent du changement imminent qui commence à souffler sur la région à partir de la Syrie.
Les récentes mesures sécuritaires qui ont été prises étaient inspirées par le président Sleiman. C’est lui qui avait réclamé l’émission de commissions rogatoires contre les ravisseurs et les malfaiteurs qui bloquent les routes, brûlent des pneus, portent des armes et défient l’autorité de l’Etat. Les dispositions sécuritaires entamées par les Forces de l’ordre et l’armée dans la banlieue-sud vont s’étendre à d’autres régions au Nord et dans la Békaa afin que la loi soit appliquée à tous sans exception.
Nº 2863 du vendredi 21 septembre 2012
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