Des informations récentes ont mentionné votre présence dans la voiture de l’ancien ministre Michel Samaha à bord de laquelle se trouvaient des explosifs. Qu’en est-il en réalité?
J’ai porté plainte pour diffamation, en mon nom et en celui de la LBCI, auprès du tribunal des imprimés, contre la revue al-Chiraa en la personne de son directeur général et rédacteur en chef, Hassan Sabra, et du directeur responsable et rédacteur de l’article en question, Ali Khalifé. Mon but est de mettre fin à ces informations erronées et à cette campagne contre la LBC.
Vous considérez que c’est la LBC qui est visée par ces informations et non vous personnellement?
A mon avis, c’est la société qui est visée en premier lieu. Il s’agit de nuire à sa crédibilité, en faisant croire qu’elle est, quelque part, impliquée dans une affaire louche. Et ainsi lui porter un sérieux préjudice.
A part porter plainte, envisagez-vous d’autres mesures?
Lesquelles? Brûler des pneus? Nous nous en remettons à la Justice et nous attendrons son verdict. Des informations de ce genre sont nuisibles à l’information en général et la LBC ne doit pas en pâtir. Ces informations tentent d’insinuer que la société est en danger et, de cette façon, lui porter un grand coup. Nous avons choisi le chemin de la Justice.
Arlette Kassas