Syrie
Inflation à 36%
Les chiffres du Bureau central des statistiques en Syrie ont montré que l’indice des prix à la consommation (IPC) a progressé de 36,1% sur un an à fin juillet 2012 et de 20% depuis fin décembre 2011. Les prix du logement, de l’eau, de l’électricité et des dérivés pétroliers ont augmenté de 54,2% en rythme annuel sur la même période, suivis par les prix de l’alcool et du tabac (+48,4%), de ceux des équipements ménagers et des travaux de maintenance réguliers (+43%), et de ceux des produits alimentaires et des boissons non-alcoolisées (+33,1%). Enfin, les tarifs des transports ont grimpé de 32,5%. Au niveau des grandes villes syriennes, l’IPC a progressé sur une base annuelle de 39,8% à Alep, Homs (+38,4%), Idleb (+37,7%), Tartous (+37,5%), le Rif de Damas (+37,4%), Hama (+37,2%) et al-Hasakieh (+35,2%).
Capitaux
Risque de volatilité
Le FMI a prévu une croissance réelle du PIB de 3% en 2012 en dépit d’une activité économique faible au sein de l’Union européenne. Le FMI a considéré que la reprise d’une progression de la demande de consommation interne est en place, à la lumière d’un taux de chômage considéré comme le plus bas depuis dix ans, d’un momentum sain du secteur privé et de politiques de subvention macro et microéconomiques. L’organisme international a souligné que les politiques macroéconomiques ont entraîné une désinflation et une réduction du déficit du compte courant. Ainsi il a prévu un taux d’inflation qui excèderait celui projeté par la Banque centrale turque de 5% fin 2012 et un rétrécissement de 7,5% du ratio déficit du compte courant rapporté au PIB. Parallèlement, le FMI a mis l’accent sur le maintien de certains risques qui planent sur l’économie turque vu le creusement considéré comme toujours suffisamment important de son compte courant et la volatilité naturelle de la globalité des flux de capitaux dans un environnement extérieur instable.