Sur fond de polémique interchiite sur l’implication du Hezbollah dans les batailles qui ont lieu dans les villages de Kousair à la frontière du Hermel, des sources chiites indépendantes rappellent que ces villages sont les propriétés de familles libanaises dont celle de l’ex-ministre Trad Hamadé. Le député Ghazi Zeaïter, lui aussi, est originaire de l’une de ces bourgades. Elles en déduisent que les armes apparues dans ces villages n’ont été brandies qu’après l’assassinat d’un nombre de Libanais musulmans et chrétiens. Il ne s’agit pas, comme le disent ces sources, d’armes «politiques », agitées par le Hezb, elles appartiennent aussi à d’autres partis comme Amal, le PPS, le Baas et même le P.C. L’Iran veut régler les divisions interchiites sur le dossier syrien. Un groupe de liaison, présidé par l’ambassadeur iranien, serait chargé de prendre contact avec les personnalités chiites indépendantes. Ce groupe a rencontré le président Hussein Husseini, le mufti Mohammad Hassan Amine à qui on a reproché «l’appel chiite» qu’il a lancé avec le mufti Ali Amine concernant la Syrie. Un autre groupe de liaison aurait été mis sur pied pour ouvrir des canaux avec des personnalités chiites dont les noms auraient été cités par Wikileaks.