Magazine Le Mensuel

Nº 2868 du vendredi 26 octobre 2012

Carnet Mondain

Oasis de vie. Un projet d’espoir et de sûreté.

Le président de l’Association caritative des Grecs-catholiques, Roger Nasnas, a dernièrement lancé, à Achrafié, le projet de la maison de repos et de convalescence des personnes âgées, Oasis de vie (Wahat el-Hayat), sous le patronage et en présence de Mgr Kyrillos (Cyril) Salim Bustros, métropolite grec-melkite catholique de Beyrouth et de Jbeil. Y étaient également présents des ministres actuels et précédents, des personnalités politiques, culturelles, militaires, diplomatiques et médiatiques, ainsi que des membres d’associations, d’évêchés et de comités catholiques.
Ce projet, selon Nasnas, prouve que «nous ne devons pas lutter seulement contre la maladie et le désespoir, mais nous devons nous battre pour consolider l’espoir, la sécurité et renouveler le confort psychologique».
«C’est la ville d’Achrafié, dit-il, qui abritera la maison, celle qui ouvre ses portes aux personnes âgées de la communauté des Grecs-catholiques et de toutes les autres communautés libanaises. Son toit les protégera de la perfidie du temps. Elle préservera leur dignité grâce aux soins de santé et sociaux prodigués…».

 

 

 

Desordances 5 au théâtre Caracalla
Le hip-hop esthétique de Dani Pannullo

L’ambassade d’Espagne au Liban et l’Institut Cervantès ont présenté, le 24 octobre dernier, Desordances 5, spectacle de hip-hop interprété par la compagnie de danse Dani Pannullo, au théâtre Caracalla, à Horch Tabet, Sin el-Fil.
Desordances 5, c’est plutôt un spectacle de «danse-enragée». Pannullo essaie de déchiffrer sur scène un nouveau code poétique, plus connu sous le nom de «break dance», et nous révèle de nouveaux et inquiétants mouvements qui se montrent comme l’une des nouvelles formes de danse de ce siècle.
Ce spectacle nous parle du besoin de nous sentir acceptés, du dépassement de soi, du mensonge de la jeunesse, de l’illusion et de la concurrence entre amis. Pannullo nous parle de l’illusion du bonheur placée dans ce qu’il y a de plus éphémère chez les hommes: leur «corps». La musique du spectacle est une séance de D.J. Zeta, en direct. Dans le spectacle, on remarque aussi la référence à la mode à travers les marques sportives. Le lieu principal de la pièce est occupé par quelques danses qui, de façon visible, cachent des significations et des codes que le spectateur a dû déchiffrer, à travers les mouvements des danseurs qui cherchent une qualité de danse en accord avec la charge dramatique du rôle.
La compagnie Dani Pannullo Dance theatre est créée, en 1999, quand Pannullo eut la volonté de mettre en scène son univers esthétique et vital, introduisant en Espagne un nouveau concept de spectacle: le théâtre hip-hop. Pannullo continue de développer ses créations artistiques et les membres de sa compagnie donnent des cours ouverts à tous les amoureux de la danse.

 

 

Related

Déjeuner-débat. Zasypkin à l’honneur chez le RDCL

«Ensemble imaginons l’avenir». Journée olympique pour les enfants diabétiques

Réception belge. Alex Lenaerts: «Le Liban, on y reste ou on revient»

Laisser un commentaire


The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.