Quel sort pour la loi électorale?
Les leaders du 14 mars ont décidé de tenir les législatives à l’écart du conflit politique et du boycott du gouvernement. C’est que les partis de l’opposition restent attachés à cette échéance constitutionnelle et à l’organisation des élections selon le calendrier prévu. Un député du Moustaqbal relève que c’est la raison pour laquelle la commission restreinte, chargée d’examiner les divers projets de loi proposés, n’est pas incluse dans le boycott. Cela, pour ne pas donner au 8 mars un prétexte en or pour saper les élections.
Du côté des Forces libanaises (FL), on estime que la querelle autour du projet de loi électorale est toujours de mise, ce qui fait dire à un ministre que la loi de 1960 sera finalement appliquée malgré l’opposition de certaines parties, dont Bkerké. Le vice-président de l’Assemblée et président de la commission, Farid Makari, temporise avant de convoquer celle-ci à une réunion, afin d’éviter le déplacement de ses membres en ces temps d’insécurité.
Nº 2869 du vendredi 2 novembre 2012
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