Dans le cadre des liens de coopération fructueux entre le gouvernement belge et la Croix-Rouge libanaise, des personnalités du monde politique, diplomatique, social et médiatique ont été conviées à une réception offerte par Colette Taquet, ambassadeur de Belgique au Liban, en sa résidence à Yarzé. Et ce, en présence de Danielle Mallinus, présidente de la Croix-Rouge de Belgique, communauté francophone.
Le gouvernement belge a récemment fait un don de 785000 dollars américains, dont environ 300000 dollars ont été destinés à appuyer les efforts de la Croix-Rouge libanaise et ont servi à l’achat de quatre ambulances médicalisées remises à la Section des secouristes de la Croix-Rouge libanaise par l’ambassadeur Taquet. Le reste du montant a été affecté à l’achat de produits alimentaires et non-alimentaires pour les personnes déplacées en Syrie et au Liban. Par ce geste, le ministre de la Coopération au développement de la Belgique salue l’action remarquable de la Croix-Rouge libanaise fortement sollicitée depuis le début des violences en Syrie.
Flânerie à Jamhour
L’identité à travers la musique
Dans le cadre de ses flâneries à travers la musique, le Centre sportif, culturel et social du collège Notre-Dame de Jamhour a organisé sa première flânerie de la saison sur le thème L’identité d’un peuple à travers son patrimoine musical. Une conférence sur La structuration identitaire et musique vivante a été présentée par Bahjat Rizk et Zeina Saleh Kayali et profondément appréciée par un public de mélomanes. Un concert de la chorale Cœur-Joie a bercé le public en interprétant un éventail de musique libanaise. La rencontre est clôturée par un buffet-dînatoire au cours duquel les commentaires et les impressions sont échangés dans une ambiance conviviale. Danièle Gergès
C.I.P.M.
7e Forum franco-libanais des municipalités
Le 7e Forum franco-libanais des municipalités, organisé par le Centre international de presse média (C.I.P.M.) en collaboration avec l’Association des maires du Rhône, parrainé par le président de la République libanaise, le général Michel Sleiman, et jumelé avec le Forum des maires du Rhône 2012, avait eu lieu à Lyon. Vingt-cinq municipalités des différentes régions libanaises et plus de 200 municipalités françaises y ont participé, en présence du consul de Liban à Paris, Walid Minkara, représentant le président Sleiman, du président du C.I.P.M., Ibrahim Sayah, de personnalités politiques et administratives, des maires et élus français, ainsi qu’une foule des amis du Liban, des représentants de médias et des intéressés.
Les allocutions françaises ont insisté sur l’intention de la France de continuer à soutenir le Liban aujourd’hui et plus que jamais. Ainsi, Sayah a répondu en signalant les relations spéciales franco-libanaises, faisant allusion aux valeurs de liberté, de démocratie et aux droits de l’Homme auxquels croit le peuple libanais et remerciant la France et les Français pour la confiance et le soutien qu’ils offrent au Liban.
Soirée privée
Paoli salue Katanani
Au cours d’une soirée privée à Beyrouth, Patrice Paoli, ambassadeur de France au Liban, avait récemment tenu à saluer l’artiste Abdulrahman Katanani, avant son départ pour la France. Le consul général Sylvain Riquier était également présent.
Katanani s’est en effet envolé pour Paris pour une résidence d’artiste en plein cœur de la Ville Lumière. Comme d’autres grands artistes avant lui, il est hébergé avec le soutien de la mairie de Paris à la Cité internationale des Arts. Il réside en France pendant trois mois pour travailler, visiter des musées et des expositions, rencontrer des artistes, des critiques d’art et des galeristes installés en France. Il expose actuellement à la Fiac, le grand salon d’art contemporain à Paris.
Katanani, jeune artiste palestinien réfugié au Liban, est devenu, depuis quelques années, l’un des artistes plasticiens les plus connus du Pays du Cèdre. Ses œuvres, puissantes et poétiques, présentées par la galerie Agial de Hamra, ont déjà été vendues dans différents salons internationaux et mises aux enchères par la société Christie’s. Il a participé à plusieurs expositions collectives, notamment à la Villa Empain à Bruxelles et a été présenté, en 2012, dans une exposition individuelle à l’Institut français du Liban.
Education
Des tablettes numériques aux étudiants libanais
Le ministère des Télécommunications vient de conclure un protocole d’entente avec la société Intel, visant, entre autres, à équiper les élèves libanais de tablettes numériques 3G. L’objectif affiché de ce protocole d’entente, signé le 19 octobre dernier, est de permettre aux jeunes Libanais d’avoir plus facilement accès aux tablettes numériques.
L’accord a été conclu en présence de Hassan Diab, le ministre de l’Education, entre le ministre des Télécoms, Nicolas Sehnaoui et le vice-président de la société américaine Intel Corp., John Davies qui, rappelons-le, est le premier fabricant mondial de microprocesseurs informatiques.
Le protocole vise à soutenir les compagnies de télécoms opérant au Liban, touch et Alfa, dans leur initiative de proposer aux étudiants libanais des tablettes équipées de la technologie 3G. Ces tablettes seront fournies avec du contenu académique et bénéficieraient d’une connexion haut débit pendant deux ans, ainsi que d’un contrôle parental. Détail important, ces tablettes seront, selon un communiqué d’Intel, assemblées au Liban, afin de maximiser l’impact économique positif de la démarche. Intel a d’ores et déjà annoncé qu’il travaillerait avec la compagnie libanaise Triple C, qui est l’un de ses fournisseurs depuis 2001.
Par ailleurs, 1500 tablettes numériques seront offertes gratuitement aux étudiants des écoles publiques et à leurs professeurs. Selon Nicolas Sehnaoui, ce projet permettra de créer simultanément de nouvelles solutions d’éducation, de nouveaux emplois et de servir les étudiants libanais.
De son côté, le ministre de l’Education, Hassan Diab, a estimé que ce protocole d’accord permettra d’améliorer encore la qualité de l’enseignement et les capacités créatives des étudiants.
John Davies, le vice-président d’Intel Corp., a souligné que l’objectif de sa compagnie était de permettre aux étudiants libanais de bénéficier des technologies du XXIe siècle afin d’être en phase avec l’économie globale.
Plus globalement, ce nouveau projet entre dans le cadre du programme Intel Education, débuté au Liban avec le ministère de l’Education en 2005. Un programme qui a permis à 8000 enseignants du pays d’être formés par Intel.
Jenny Saleh
Fondation Bachir Gemayel-Usek
Conserver les archives de Bachir
Dans le cadre de l’engagement de l’Université Saint-Esprit de Kaslik à promouvoir la culture et à préserver le patrimoine libanais, le Centre Phœnix pour les Etudes libanaises de l’Usek a organisé dernièrement en collaboration avec la Fondation Bachir Gemayel, une conférence de presse. Au cours de cet événement, l’université et la fondation ont signé un accord de coopération visant à assurer la collecte et la conservation des archives du président Bachir Gemayel conformément aux normes électroniques modernes.
Prenant la parole, Nadim Gemayel a exhorté tous les Libanais qui possèdent des photographies, des publications, des manuscrits et des films concernant le président Bachir Gemayel à coopérer afin de rassembler ce patrimoine politique. Il a ajouté: «Nous avons choisi l’Université Saint-Esprit de Kaslik pour le grand potentiel scientifique, patriotique et culturel qu’elle possède. Cette campagne va au-delà de la simple collecte concrète des archives et met en valeur le patrimoine moral que représente le président Gemayel pour la jeunesse libanaise». En guise de conclusion, il a exprimé sa profonde reconnaissance à l’Usek, notamment au Centre Phœnix, et a également émis son souhait d’établir une chaire de recherche au nom du président Bachir. Le vice-recteur de l’Usek, le R.P. Karam Rizk a déclaré que «le nom de Bachir Gemayel symbolise la souveraineté, la dignité, l’indépendance, la cause libanaise et l’harmonie entre les familles libanaises…». Il a confirmé que l’Usek est l’université pionnière quant à la préservation de tous les types de patrimoines, des manuscrits, illustrations, scripts, bâtiments, etc. Il a de même ajouté que les archives du président Bachir Gemayel sont d’une grande importance car elles représentent une période critique de l’Histoire du Liban. Etaient également présents, Solange Gemayel, Youmna Gemayel, le R.P. Boulos Naaman, le R.P. Michel Abou Tacca, secrétaire général de l’université et le président de l’Union des Editeurs libanais, Elias Aoun, représentant le président de l’Ordre des journalistes, ainsi qu’un bon nombre d’éditeurs et de représentants médiatiques. Danièle Gerges.
Les personnes intéressées et qui souhaitent contribuer à la campagne peuvent contacter les deux parties sur www.archivesbachirgemayel.com