Magazine Le Mensuel

Nº 2871 du vendredi 16 novembre 2012

3 questions à...

Trois questions à Atef Majdalani, président de la Commission parlementaire de la Santé

Le scandale du trafic des médicaments génériques a éclaté il y a quelques jours, suite à la conférence de presse que vous avez tenue. De quand l’affaire date-t-elle?
C’est le ministère de la Santé qui a découvert le scandale depuis quelques semaines. Quand j’ai reçu les documents, j’ai tenu à rendre public ce scandale qui nuit à tout le peuple libanais. Je suis bien décidé à ne pas laisser les choses s’arrêter là. Nous allons continuer jusqu’à aboutir à un résultat. Un tel scandale ne peut passer sans que les responsables ne soient jugés. C’est un pur crime commis contre le peuple libanais.

Quelles sont les mesures que vous allez prendre?
Si ce scandale avait éclaté dans un autre pays, le gouvernement aurait immédiatement démissionné. Mais nous suivrons de près le dossier avec les parties compétentes. Il faut déférer les responsables devant la justice et interdire la pratique à tous ceux dont l’implication dans le trafic sera prouvée. Le plus curieux c’est que les coupables sont connus sans qu’aucune mesure n’ait été prise à leur encontre. La justice n’a pas bougé.

Que va faire la Commission de la Santé à cet égard?
La responsabilité de la Commission est de poursuivre ce dossier et les mesures qu’il faut prendre, afin de mettre les personnes impliquées sous les verrous. Il n’est pas permis de jouer avec la santé des Libanais. Protéger la santé du citoyen est une ligne rouge.

Arlette Kassas

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