Magazine Le Mensuel

Nº 2872 du vendredi 23 novembre 2012

Cinéma en Salles

Cinema en salles

Argo
Drame de Ben Affleck.

Décidément, Ben Affleck le réalisateur ne cesse d’étonner. Après ses largement encensés Gone baby gone et The Town, il revient avec un thriller dramatique encore plus unanimement salué par la critique. Les Inrocks y voient «un film d’espionnage réaliste, haletant, drôle par moments, tendu à d’autres, excellemment interprété». Le Figaro relève la mise à l’écran d’une «des missions les plus rocambolesques de la CIA, longtemps classée «secret-défense» avant d’être rendue publique en 1997, à l’occasion des cinquante ans de l’agence américaine de renseignement». L’histoire se déroule à la fin de l’année 1979. Au summum de la révolution iranienne, des militants envahissent l’ambassade américaine de Téhéran et prennent cinquante-deux Américains en otages. Mais au milieu du chaos, six Américains réussissent à s’échapper et à se réfugier au domicile de l’ambassadeur canadien. Sachant qu’ils seront inévitablement découverts et probablement tués, un spécialiste de l’exfiltration de la CIA du nom de Tony Mendez, alias Ben Affleck lui-même, monte un plan risqué visant à les faire sortir du pays. Le reste du casting regroupe également Bryan Cranston, John Goodman, Alan Arkin, Kyle Chandler, Chriss Messina, Clea Duvall…
Circuit Empire – Grand Cinemas.

Flight
Drame de Robert Zemeckis.

Le réalisateur de la trilogie Back to the Future, Who framed Roger Rabbit?, Forrest Gump, Contact, Romancing the stone, Robert Zemeckis, présente son dernier long-métrage mettant à l’affiche Denzel Washington. L’acteur oscarisé à deux reprises, notamment pour le prix du meilleur acteur dans Training day, se glisse dans la peau du pilote Whip Whitaker qui, lorsqu’un désastre survient, parvient à poser l’avion dans lequel il se trouve. Il se voit alors considéré comme un héros. Mais l’enquête sur ledit désastre prouve que la réalité n’est pas aussi belle. A l’affiche également: John Goodman, Don Cheadle, Kelly Reilly, James Badge Dale, Bruce Greenwood, Melissa Leo…
Circuit Empire – Grand Cinemas.

 

Ruby Sparks
Comédie dramatique de Jonathan Dayton et Valerie Faris.

En 2006, un petit ovni appelé Little Miss Sunshine avait pris Hollywood de court. La critique et le public étaient tombés sous le charme. Six ans plus tard, les réalisateurs proposent, sur un scénario écrit par l’actrice principale Zoe Kazan, la petite-fille d’Elia Kazan, «une comédie pétillante et pleine de charme», comme le mentionne Le Monde. Ruby Sparks suit l’histoire de Calvin (Paul Dano), un romancier à succès qui peine à trouver un second souffle. Encouragé par son psychiatre à écrire sur la fille de ses rêves, il voit son univers bouleversé par l’apparition littérale de Ruby dans sa vie, amoureuse de lui et exactement comme il l’a décrite.
Circuit Empire.

 

 

A thousand kisses deep
Drame de Dana Lastig.

La réalisatrice de Kill me later présente là un drame psychologique avec A Thousand Kisses Deep. C’est l’histoire de Mia, qui rentrant un jour chez elle, voit une vieille femme, sa voisine, sauter de la fenêtre. Là, devant le corps de la défunte, elle découvre une photo d’elle-même avec son ancien amant Ludwig. Elle supplie le concierge de la laisser explorer l’appartement de la défunte, un appartement qui lui semble très familier. Et elle y découvre une machine à voyager dans le temps. Pourra-t-elle sauver son futur? Avec Jodie Whittaker, Dougray Scott, Emilia Fox, David Warner…
Circuit Empire.

The reef II
Animation de Mark A. Z. Dippé.

Faisant suite à The Reef sorti en 2006, le deuxième volet suit le poisson Pie qui, formé par la puissance de la mer, peut combattre un requin à mains nues, couler un calmar ou vaincre n’importe quel prédateur qui menacerait ses amis et voisins du récif. Malheureusement, être le seul héros épuise, surtout quand un groupe de requins met le récif en danger …
Circuit Empire – Grand Cinemas

 

Nayla Rached

 

Related

La Semaine de la critique 2015. Cannes au cœur de Beyrouth

The Lebanese Rocket Society. Entre la terre et la lune

Ghada al-Eid de Lucien Bourjeily. «Le travail artistique ne s’achève qu’avec le public»

Laisser un commentaire


The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.