Retour de la tension turco-chiite à Beyrouth à cause de l’affaire des pèlerins chiites retenus en otages au nord de la Syrie, toujours pas réglée par Ankara. Cependant, des sources locales réfutent les doutes émis par des diplomates occidentaux au sujet de l’utilisation du Liban en boîte aux lettres sécuritaires échangées entre la Syrie et la Turquie. Une source informée révèle qu’un Etat occidental a propagé des rumeurs selon lesquelles ces messages ont été échangés le 22 décembre à travers des incidents successifs militaro-sécuritaires, qui ont commencé à l’aéroport d’Alep au matin et se sont terminés, le soir, à l’aéroport de Beyrouth. Certaines informations avaient fait état de la livraison par des pays européens d’armes sophistiquées aux groupes salafistes et radicaux, via la Turquie. Ces armes avaient visé et atteint un avion de la Syrian Airlines qui s’apprêtait à décoller de l’aéroport d’Alep pour un vol interne. Les rumeurs relient cette attaque à l’incident qui a eu lieu dans l’après-midi à l’aéroport de Beyrouth lorsque le Boeing 737 d’une compagnie turque a dû retourner à Beyrouth après son décollage à destination d’Istanbul avec 173 passagers à bord. En fait, le pilote a demandé l’autorisation de revenir sur la piste de l’AIB ayant eu un problème d’ordre technique. La source dit qu’il s’agit d’une pure coïncidence et que les deux incidents ne sont pas liés.