Un début de solution au problème des élections du Conseil chérié islamique est envisagé. Les anciens chefs de gouvernement se sont entendus sur une solution que le Premier ministre Najib Mikati a transmise au mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, et il en a reçu une sorte d’approbation.
Le mufti Kabbani, sujet depuis quelques mois à une large critique concernant les élections du conseil, avait démenti son intention de proroger son mandat, qui expire le 15 septembre 2014. Des informations diffusées dans la presse ont fait état de son intention de chercher à se faire nommer mufti de la République à vie et d’avoir sondé à cet effet les milieux proches de l’ancien chef de gouvernement, Saad Hariri. Il contre-attaque, accusant ses détracteurs de chercher à proroger d’un an le mandat du collège électoral, qui a expiré le 31 janvier 2012. Une décision jugée nulle et non avenue par le mufti.
Dans un communiqué publié dernièrement par le mufti, ce dernier assure qu’il quittera Dar el-Fatwa au soir même de l’expiration de son mandat qui dure depuis sept ans: quatre ans de mandat et trois ans de prorogation.
Depuis des mois, un sérieux différend oppose le cheikh Mohammad Kabbani au Courant du futur à cause des positions politiques du mufti. Ce dernier insiste à organiser l’élection du nouveau collège électoral au début du mois de février, nouvelle date après celle du 30 décembre 2012, annulée par le Conseil d’Etat. Le collège électoral actuel, dans lequel le 14 mars est majoritaire, souhaite que ce scrutin soit reporté d’un an, en raison de la situation politique du pays. n
Nº 2879 du vendredi 11 janvier 2013
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