Les résultats de la réunion de Genève entre les Russes, les Américains et l’émissaire onusien en Syrie Lakhdar Brahimi, confirment la thèse faisant état de l’inexistence d’un plan de règlement de la crise syrienne dans la serviette de Brahimi. Un diplomate des pays du Brics développe plusieurs erreurs commises par l’émissaire international. Ainsi, avance la source, vu son état de santé, Brahimi a délégué le dossier à l’un de ses conseillers d’origine libanaise qui avait abandonné ses responsabilités au Liban à une étape antérieure. C’est ce «conseiller» qui aurait noyé le diplomate onusien dans un tourbillon de contacts avec l’un des pays européens, avec la Turquie, le Qatar et l’Arabie et l’aurait submergé d’informations véhiculées par ces pays. Une autre source proche de Lakhdar Brahimi pense que «tout ce que les médias libanais ont pu rapporter au sujet d’un plan en deux points établi par l’émissaire de l’ONU manque de précision. Ce sont des milieux connus du Golfe qui ont colporté ces allégations afin de faire pression sur lui alors qu’il s’apprêtait à se rendre à Damas».