Egypte
Assèchement des réserves en devises
Le nouveau régime de change en vigueur en Egypte a reflété un sérieux assèchement des réserves en devises et une dépréciation de la livre égyptienne mais il a conduit à une plus grande transparence des interventions de la Banque centrale égyptienne (BCE). Le nouveau régime, qui s’accompagne d’un contrôle des capitaux, est déterminé par le marché, du fait qu’il se base sur un système d’enchères, dont la fréquence et la taille sont souvent tributaires d’une décision de la BCE. Selon l’agence Fitch, la légère dépréciation de la valeur de la monnaie nationale apporterait davantage de soutien à la balance des paiements. Toutefois, la source a mis l’accent sur le fait que les revenus du canal de Suez, le flux des capitaux et les recettes de l’exportation de pétrole, qui totalisent ensemble 55% des revenus courants externes, ne sont pas sensibles aux fluctuations de la monnaie. Dans le même temps, Fitch a considéré que cette dépréciation aurait une faible répercussion sur l’équilibre des dépenses et des revenus en dollars. Elle aurait cependant un effet plus prononcé sur le taux d’inflation.
Iran
Les revenus du pétrole reculent
Le volume de la vente du pétrole iranien a régressé de 40% au cours de la période s’étendant entre janvier et septembre 2012, alors que les revenus du pétrole ont baissé de 45% sur la même période en raison des sanctions imposées par les Occidentaux. Les exportations du pétrole iranien devraient reculer atteignant, selon certaines prévisions, un million de barils/jour en janvier 2013. L’Iran est aujourd’hui le 5e pays exportateur de pétrole au sein de l’OPEP, se classant derrière l’Arabie saoudite, l’Irak, le Koweït et le Venezuela.