Mohammad Abbas
Are we not human?
Jusqu’au 16 mars, à la galerie Artlab.
Dans cette toute première exposition individuelle, Mohammad Abbas traite de sujets réels avec un archaïque paganisme. Il fait contraster les anciennes divinités avec des personnages mythologiques. Il marie l’humain et l’animal pour symboliser la force, la confiance et le pouvoir. Pour marginaliser encore plus ses sujets, il les peint avec de grands aplats de couleur foncée, qui s’opposent à de petites zones de tons chauds pour rétablir un certain sens de l’équilibre. Grâce à un contact visuel direct entre ses sujets et le spectateur, l’artiste veut suggérer l’absence de l’individualisme existentiel et l’impossibilité de s’exprimer qui conduit à la déviance.
Christiane Tager Deslandes
Annie Kurkdjian
One woman show
Jusqu’au 28 mars, à la galerie Art circle.
Née à Beyrouth en 1972, Annie Kurkdjian a obtenu sa maîtrise en gestion en 1994 avant de décrocher son diplôme en beaux-arts de l’Université libanaise. Connue pour son travail original et provocateur, son sujet principal est la forme humaine. Les différentes parties du corps sont manipulées, mutilées, prolongées ou réduites par l’artiste qui les teint de noir et de gris. Ses peintures sont provocantes mais toutefois ludiques. Ses toiles, entre expressionnisme et surréalisme, dépeignent le côté souvent violent et bizarre de la psychologie humaine. La tragédie et l’absurdité sont omniprésentes dans ses œuvres qui nous font penser à l’ironie de notre existence.
Christiane Tager Deslandes
Agenda
Jamil Molaeb. L’alphabet de la réalité.
Jusqu’au 26 février à la galerie Janine Rubeiz.
Ayman Fidda. Of woman and flowers.
Jusqu’au 23 février à la galerie Artlab.
Fadi Karlitch. Persona.
Jusqu’au 16 mars à la galerie Zamaan.