Le régime iranien, qui maintient le leader principal de l’opposition Mir-Hossein Mousavi sous assignation à domicile depuis plus de trois ans, n’a pas apprécié l’appel qu’il a lancé à ses compatriotes de manifester pour exprimer leur soutien au Printemps arabe. Résultat, Téhéran n’a pas hésité à convoquer séparément le fils de Mousavi, Hossein, ainsi que ses deux filles, Narjiss et Zahra, aux commissariats de police pour les intimider et les forcer à désavouer publiquement leur père. La police secrète avait même détenu Narjiss, et sa fille de quatre ans, pendant plus de dix heures avant de les relâcher au milieu de la nuit, ce qui a traumatisé l’enfant qui a vu sa mère brutalisée physiquement et moralement par ses interrogateurs.