Le gouvernement de Najib Mikati s’est transformé en mini-cabinets, comme le dit un député de l’opposition. C’est plutôt «L’union des gouvernements libanais», reprend un parlementaire, connu pour son sens humoristique. Le 14 mars n’hésite pas à mettre en exergue les barrages érigés entre les composantes du cabinet actuel dont les membres sont divisés en îlots politiques. Du côté du 8 mars, un ministre estime que le gouvernement restera en place malgré son fractionnement et que son président demeurera au Sérail. Nul n’osera démissionner, ajoute-t-il. Cette attitude a suscité l’étonnement de plusieurs ministres indépendants qui se sont interrogés sur la liberté d’action du président Mikati. Un parlementaire du Moustaqbal en a tiré une conclusion: cela prouve qu’il s’agit bien d’un ministère du Hezbollah. Le ministre avait fait sa déclaration comme pour répondre au président du Conseil qui avait menacé de démissionner si certains ministres continuent à outrepasser les règles de bienséance au cours des réunions et à faire fi de ses attributions.
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