L’exil volontaire de Hariri va se prolonger
A la veille de la commémoration du 14 mars, Saad Hariri a annoncé qu’il ne rentrera pas au Liban à l’heure qu’il est, parce que sa sécurité est menacée, alors que le 14 février passé, il avait annoncé son retour au bercail pour mener les élections. L’impression générale est que son retour à Beyrouth n’est pas pour demain parce qu’il n’y a aucun indice garantissant l’organisation du scrutin en temps voulu et parce que la crise syrienne semble s’installer dans la durée…
Séance législative: l’importance du timing
Toutes les composantes de la coalition du 8 mars appuient la tenue d’une séance législative consacrée à la validation du projet orthodoxe, les divergences concernent le timing. Le président Nabih Berry préfère convoquer les députés lorsque la démarche lui semblera opportune, alors que le général Aoun est pressé, craignant un changement d’avis des FL et des Kataëb.
La gratitude de Joumblatt
Selon les milieux joumblattistes, le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), le député Walid Joumblatt, est attaché à trois de ses députés dans le Chouf qui s’étaient engagés à ses côtés lorsqu’il a rejoint le gouvernement de Najib Mikati. Il s’agit de Nehmé Tohmé (grec-catholique), Elie Aoun (maronite) et Alaeddine Terro (sunnite). Les autres sont «remplaçables».