Mona Trad Dabaji
Omar Khayyam, à l’heure de la sieste.
Jusqu’au 2 avril à la galerie Mark Hachem.
«Si le temps pouvait s’arrêter l’espace d’un poème?! Au cœur de tous les débats, de toutes les violences, de toutes les convoitises: la Femme. Rêveuse, son regard apaisé glisse sur les pages d’un livre. Plongée dans sa lecture, le monde extérieur, avec sa cruauté et ses restrictions, n’existe plus. Son corps alangui respire, libre de ses pensées elle s’évade!», voilà comment Mona Trad Dabaji décrit sa très belle série de toiles qui représentent, «un univers à la fois mystérieux et tendre, beau et inaccessible». Dans son travail, l’Orient et l’Occident s’entremêlent pour donner une identité particulière à chaque toile. Magnifique! Depuis 1992, date à laquelle a eu lieu sa première exposition Beyrouth, ville fantôme qui représente le centre-ville de la capitale dévastée, tout son travail tourne autour d’un thème récurrent: le Liban, ses traditions et sa culture. Au fil de ses personnages, principalement des femmes libanaises, elle a réussi à transmettre avec une grande précision cette culture complexe et multiforme. Mona Trad Dabaji est diplômée de l’Université américaine de Beyrouth. Elle vit et travaille actuellement à Beyrouth, où elle enseigne la peinture depuis 1993. Mona Trad Dabaji a exposé au Liban, en France, en Jordanie, aux Etats-Unis et aux Emirats arabes unis. Christiane Tager Deslandes
Nazir Ismaïl
Entre tradition et modernité.
Jusqu’au 12 avril à la galerie Art on 56th.
Les tableaux à l’huile de Nazir Ismaïl représentent des figures humaines, des coqs, des portraits en ocre et taches de couleurs terreuses. Ses autres œuvres, des aquarelles sur papier, montrent des traditions arabes et la Syrie moderne, pays du peintre. En effet, Nazir Ismaïl est né en 1948 à Damas. Il a participé à plusieurs expositions depuis 1966 en Syrie, à Beyrouth, à Oman, en Caire, à Paris et à Genève. Son œuvre fait partie de nombreuses collections privées. Christiane Tager Deslandes
Agenda
Farouk Mohamad. Yesterday, Today and tomorrow.
Jusqu’au 30 mars à la galerie Zamaan.
Mazen Kerbaje. Now.
Jusqu’au 6 avril à la galerie Janine Rubeiz.
Chaouki Chamoun. 2006-Present.
Jusqu’au 14 avril au Beirut Exhibition Center.
Walid El Masri. The seat of perception.
Jusqu’au 4 avril à la galerie Ayyam.
Salah Saouli. The days of the blue bat.
Jusqu’au 20 avril à la galerie Agial.
Afaf Younes.
Jusqu’au 13 avril à la galerie Artlab.