Comment qualifiez-vous la publication, par un groupe de journalistes anonymes, de la liste de présumés témoins dans le cadre de l’affaire concernant l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri?
Ce n’est pas le problème de l’Etat libanais, c’est celui du TSL. Le Liban n’a rien à y voir et le ministère de la Justice n’est pas concerné par cette publication. Je ne sais pas si la liste est juste ou erronée, mais cela ne nous regarde pas.
Les personnes citées dans cette liste peuvent assigner en justice les responsables de la publication. Des mesures seront-elles prises dans ce cas?
Le procureur général auprès de la Cour de cassation a déjà annoncé qu’il ouvrait une enquête pour déterminer les responsabilités à ce sujet. En dehors de cela, le Liban, comme je l’ai dit, ne peut rien faire.
Cependant, la liste est publiée au Liban. Le tribunal a condamné ce qu’il a appelé une tentative visant à faire obstacle au bon fonctionnement de la justice, soulignant que ce n’est pas la copie exacte des dossiers de procédure officiels?
Que voulez-vous dire par la liste a été publiée ici? C’est le TSL seul qui possède la liste, le Liban n’en a pas. Il faut donc savoir si la liste est exacte et comment elle a pu arriver à ceux qui l’ont publiée. Nous sommes complètement étrangers à la question.
Arlette Kassas