C’est dans une ambiance conviviale qu’a eu lieu le déjeuner-débat organisé par le Rassemblement des chefs d’entreprises libanais (RDCL) présidé par Fouad Zmokhol et animé par l’ambassadeur Angelina Eichhorst, chef de la Délégation de l’Union européenne au Liban. Laissant de côté son discours rédigé au préalable, elle s’est adressée d’une façon informelle à l’audience formée d’une pléthore d’hommes d’affaires avec la majorité desquels elle a noué des relations de travail. Eichhorst a mis l’accent sur la priorité à accorder au développement durable, seul moyen de retenir les jeunes diplômés dans leur patrie. Elle a fait les éloges de la jeunesse libanaise, véritable grenier de ressources humaines qualifiées, appelant à la même occasion les autorités libanaises à les encourager à s’engager dans les métiers liés à la production de biens manufacturés et, pour cela, de veiller à ce qu’ils y trouvent des conditions de travail satisfaisantes, la possibilité d’y effectuer une carrière épanouissante, débarrassés du souci de la vieillesse. «C’est dans de telles conditions que les jeunes diplômés pourraient se consacrer pleinement à leur travail de développement de la production exportable», a-t-elle ajouté.
De son côté, le président du RDCL, se faisant l’écho de la communauté des affaires, a souhaité que la nouvelle équipe dirigeante sous la houlette du Premier ministre désigné Tammam Salam, se rassemble autour «d’une seule stratégie et d’un plan économique de secours commun afin de traverser la crise économique ambiante». Invitant tous les partenaires du contrat social à ne pas rater de nouvelles occasions de sauvetage du pays, Fouad Zmokhol a pressé les autorités dirigeantes «à assurer une stabilité constante et une sécurité permanente et soutenue sans lesquelles les chefs d’entreprises ne pourraient opérer et survivre».