Trois semaines après la désignation de Tammam Salam au poste de Premier ministre, que peut-on dire de la formation du gouvernement?
Le président Salam a conclu ses concertations parlementaires. Il s’est aussi concerté avec chaque partie à part en vue de rapprocher les points de vue. Il a défini des critères de base pour la composition du gouvernement que tout le monde connaît. Il veut un gouvernement homogène pouvant travailler. Il ne veut pas d’un gouvernement trop élargi, comme il ne veut pas entrer dans les détails des quotas au sein du gouvernement. Il préconise le principe de rotation des ministères, et celui de ministres non candidats aux élections législatives. Le président désigné a fait part de ses points de vue à toutes les parties et il a écouté les leurs.
Toutes les parties n’ont pas les mêmes points de vue…
Effectivement. Et c’est pour cela que les contacts continuent afin de les rapprocher et d’aboutir au final à la formation d’un cabinet qui pourra s’atteler à la tâche qui l’attend.
Est-ce qu’on peut dire que c’est le début d’une crise gouvernementale?
Non, nous ne sommes pas dans une crise actuellement. Chaque partie a son point de vue, mais nous espérons que la forte confiance, dont a bénéficié le président Salam lors de sa désignation, se traduise maintenant dans la formation du cabinet.
Arlette Kassas