Nos gènes pourraient être responsables de notre paresse! Autrement dit, un individu serait génétiquement prédisposé à ce comportement. Les chercheurs ont mené une expérience sur une cinquantaine de rats. Ils les ont fait se reproduire en respectant scrupuleusement les groupes sportifs et paresseux. L’équipe a comparé les caractéristiques physiques des groupes de rats, leur profil ADN, ainsi que leurs cellules musculaires, et plus précisément le taux de mitochondries, qui s’y trouvaient. Ce sont ces structures qui fabriquent l’énergie dans les cellules. La différence génétique entre les deux lignées de rats a été constatée.
Les enfants sportifs
Moins de risque de fractures
L’activité physique régulière chez l’enfant diminue son risque futur de fracture osseuse, notamment après la cinquantaine. Les enfants, qui pratiquent une activité physique à l’école pendant quarante minutes chaque jour, présentent une densité osseuse significativement plus haute. Ainsi, plus la densité osseuse sera importante au début de l’adolescence, moins les risques de fragilité osseuse, et notamment d’ostéoporose, seront importants. L’activité physique développe aussi l’activité motrice. En augmentant l’agilité et l’équilibre, l’exercice fait également baisser le risque de chutes et donc de fractures. La marche, la course et la corde à sauter sont les mieux indiquées pour renforcer les os.
La myopathie
Un traitement prometteur
Des chercheurs ont trouvé une piste très prometteuse pour augmenter l’endurance et la force musculaire de patients atteints d’une forme de myopathie. L’essai thérapeutique a montré qu’une supplémentation en antioxydants permettait aux malades traités de retrouver à la fois de la force musculaire et de l’endurance à l’effort, des effets très nets et très encourageants. La FSH, une forme de myopathie, affecte d’abord les muscles du visage, puis ceux de la ceinture scapulaire et ensuite ceux des bras.
Les chips
Des effets sur la santé
Les consommateurs excessifs de chips augmentent leur risque d’obésité, d’hypertension, de diabète de type 2 et de maladies coronariennes. Les chips sont responsables en partie de l’épidémie d’obésité aux Etats-Unis. Les niveaux élevés d’amidon et de glucides des chips peuvent aussi modifier ceux de glucose et d’insuline dans notre sang. Ce déséquilibre conduit à moins de sensation de satiété, ce qui augmente la faim et la consommation d’aliments par jour. Cette surconsommation nuit aux enfants, mais aussi aux enfants à naître. Les femmes enceintes qui consomment de grandes quantités de frites et de chips pourraient nuire à leur bébé autant que si elles étaient fumeuses. Les chips contiennent un produit toxique qui cause des dommages à l’ADN.
Un mauvais sommeil
Dérègle les fonctions cognitives?
Un bon sommeil est déterminant pour préserver ses capacités cognitives. Les troubles de sommeil contribuent à aggraver la maladie d’Alzheimer chez les patients qui en sont atteints. Une privation de sommeil affecterait donc les capacités de mémoire, d’attention et d’éveil. Les conséquences sur l’humeur et la dépression sont aussi connues. Un bon sommeil serait tributaire d’une nuit dans l’obscurité. Il est recommandé d’éviter de trop chauffer la chambre en hiver.
Les hommes
Indifférents à leur poids
Une nouvelle enquête montre que les hommes ont deux fois plus de chance de sous-estimer leur poids que les femmes. Un quart des hommes ont donné une estimation sous-évaluée de leur poids. Ils ont affirmé être d’une corpulence normale, alors qu’ils étaient en réalité en surpoids. A l’inverse, seules 8% des femmes se sont vues moins grosses qu’elles ne le sont en réalité. En revanche, elles étaient 27% à surestimer leur corpulence, contre 12% des hommes. Les hommes pourraient donc faire moins attention à leur alimentation et avoir plus de problèmes de santé.
NADA JUREIDINI