Le 9 mai 1950, sur proposition de Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, l’Europe choisissait d’instaurer une paix permanente parmi ses membres. Cette date sera désormais celle de la Journée de l’Europe célébrée au Liban comme partout dans le monde. A cette occasion, Angelina Eichhorst, ambassadeur et chef de la Délégation de l’Union européenne, recevait dans sa résidence à Yarzé les innombrables amis de l’Europe et à leur tête le ministre de l’Information Walid Daouk représentant à la fois le président de la République et les chefs du Législatif et de l’Exécutif. On avait rarement vu autant de personnalités appartenant aux divers secteurs politique, économique, financier, diplomatique et médiatique se retrouver autour des responsables de l’Union européenne au Liban. Après l’hymne national libanais et l’Ode à la Joie de Beethoven, choisi pour hymne par l’Union européenne depuis 1972, Eichhorst s’est adressée à ses invités en alternant le français, l’anglais et l’arabe, trois langues qu’elle manie avec bonheur. Rappelant le prix Nobel de la paix que l’Union européenne avait obtenu en 2012, elle a mis l’accent sur le nécessaire dialogue qui, dit-elle «est notre arme secrète». Elle a insisté sur le désir de liberté, de paix et de solidarité, en souhaitant que les Libanais et tous les autres peuples de la région puissent vivre libres et en paix.
Un document, détaillant les aides apportées au Liban par l’Union européenne et les pays membres pour faire face à la crise syrienne, était mis à la disposition des invités qui y ont apporté un grand intérêt. La réception, malgré son caractère officiel, s’est déroulée dans une atmosphère amicale et empreinte d’une très grande simplicité.
Nº 2897 du vendredi 17 mai 2013
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