Laurence Boissenin
Abstractions
Jusqu’au 31 mai à l’Université de Balamand.
Laurence Boissenin est tournée vers l’abstraction. Elle présente de très belles toiles que ce soit au niveau la figuration, du travail de la matière ou du travail à partir de photos. Ses œuvres sont une espèce d’invitation au voyage. Elle s’est laissé imprégner de ses souvenirs de voyages, de ses expériences de vie. «J’aime utiliser la photo dans certains tableaux. C’est une façon d’ajouter un filtre supplémentaire à ma vision du monde. La réalité est d’abord décomposée par l’objectif photographique pour être ensuite recomposée selon ma sensibilité et ma perception de cette réalité. C’est ainsi que les peintures de voyages ne montrent pas forcément et en tout cas pas seulement les monuments ou les lieux touristiques incontournables, mais traduisent mon interprétation de ces lieux, des personnes qui les habitent et de l’ambiance qui s’en dégage. C’est une manière de poursuivre le voyage et une invitation pour le spectateur à cheminer avec moi dans ce dédale unique», explique-t-elle. Née à Montbéliard, Laurence Boissenin s’est rapidement intéressée aux arts et a fréquenté l’Ecole des beaux-arts de Besançon.
Christiane Tager Deslandes
Jean-Marc Nahas
Murs de vent.
Jusqu’au 2 juin au Beirut Exhibition Center.
Cette exposition est un défi. Jean-Marc Nahas, peintre au talent certain, n’a eu que quinze jours pour préparer cet accrochage. Il adore les challenges. Il a accepté le défi. Toutefois, il se rend vite compte que ses œuvres ne seront pas assez nombreuses pour orner les cimaises de la galerie. «Vient alors la peur de n’avoir que du ‘vent’ à exposer». Mais, devant les spectateurs, il remplit, il remplit… Acrylique, bois, encre, papier, toiles ou même objets en tout genre… Jean-Marc Nahas travaille tous les médiums et tous les supports.
La guerre l’a marqué et il reste hanté par ses horreurs. C’est pour cette raison, qu’il «dédie cette exposition à une femme voilée, incarnant les innocents de tous les conflits armés». Par ailleurs, la solitude, l’angoisse et ceci transparaît dans ses toiles. Jean-Marc Nahas a fréquenté les beaux-arts de Paris avant de s’installer à Montréal pendant cinq ans et de revenir au Liban. Depuis 1989, il expose au Liban, en France et à Dubaï. Certaines de ses œuvres font aujourd’hui partie de la collection permanente du British Museum. Une belle reconnaissance!
Christiane Tager Deslandes
Agenda
Profiles: Collecting Art in Lebanon.
Jusqu’au 24 août à la AUB Art Gallery.
Philip Farhat. What else?
Jusqu’au 25 mai à la galerie Zamaan.
Lamia Joreige. Records for uncertain times.
Jusqu’au 30 mai à la galerie Art Factum.
Mireille Kassar. Mantek Al Tayr.
Jusqu’au 6 juillet à la galerie Agial.
Georges Awde, Stéphanie Saadé. Another Time.
Jusqu’au 12 juin à la galerie The Running Horse.
Naim Doumit 2005-2013.
Jusqu’au 6 juin au Art on 56th.
Agopian. Il était un jardin.
Jusqu’au 29 mai à la galerie Hamazkayin.
Zohrab. The Singer and the Song.
Jusqu’au 31 mai à la galerie Surface libre.