En privé

Une source juridique, liée à un organe 
sécuritaire, a élaboré un rapport selon lequel «le jeudi 30 mai 2013, à 15h32, sur la place de Bchemoun face à la mosquée al-Nour et du complexe Dalmar 2000 qui tombe sous l’autorité de la police de Choueifat, on 
assistait à l’entraînement militaire de 15 
individus». Les détails énoncés dans le 
rapport ont suscité de nombreuses questions, à savoir pourquoi cet organe, connu pour son sérieux et son professionnalisme, n’a pas arrêté ces inconnus pour les traîner devant la justice? Il était nécessaire, ajoute la source, de découvrir pour qui et pourquoi ces gens s’entraînaient-ils, ainsi que la partie politique qui les protège.
Il fallait, par ailleurs, savoir qui leur a fourni les armes? Détenaient-ils un permis? Qui les a financés? Le rapport a dévoilé 
l’existence d’un camp d’entraînement 
militaire à Bchemoun, organisé quatre jours après le tir des Katioucha sur la banlieue sud, à partir de Tallet Aïtate, située à dix mètres d’altitude au-dessus du village de Bchemoun, sans que cela veuille forcément signifier l’existence d’un lien certain entre les deux incidents.