La consommation d’essence a reculé au cours des quatre premiers mois de 2013 de 20% par rapport à la même période de l’année dernière, lorsque la consommation s’était élevée à quelque 350 000 tonnes. Une source du secteur des hydrocarbures s’attend à ce qu’un pourcentage identique de baisse soit enregistré lors de la saison d’été. En général, la moyenne de consommation d’essence du marché domestique représente en rythme annuel entre 1,4 million et 1,5 million de tonnes. Quant à la consommation du mazout vert et rouge (sans prendre en compte celle de l’EDL), elle s’élève à près de 1,1 million de tonnes par an. Cette consommation est en progression d’environ 21% pendant la saison d’hiver. Les raisons de la régression de la consommation d’essence sont entre autres la baisse du pouvoir d’achat des citoyens, la faiblesse de l’activité touristique et le mouvement des expatriés.
Ressources gazières
Les besoins énergétiques assurés sur 45 ans
Du jour au lendemain, le Liban est devenu «un pays pétrolier» et suscite la convoitise des grandes compagnies internationales. Les eaux territoriales libanaises ont été divisées en dix blocs dont la surface de chacun varie entre 1 259 km2 et 2 374 Km2, conformément aux données dévoilées par la société de recensement Spectrum. Celle-ci a estimé que les ressources en gaz de la région
définie pourraient représenter près de
40 trillions de pieds cubes. En revanche, dans la zone économique souveraine, les estimations concernant le volume de gaz naturel ne sont pas précises. Cependant, les prévisions minimales font état de ressources gazières susceptibles d’assurer une
production d’énergie couvrant les besoins du Liban sur une période de 45 ans.