Le prix annuel que la Fondation Elias Hraoui attribue à une personnalité libanaise, en reconnaissance de son action nationale dans divers domaines, a été décerné à Michel Eddé. Une cérémonie a été organisée à cet effet au domicile de l’ancien président de la République à Yarzé, en présence d’un parterre de personnalités politiques, religieuses et médiatiques. La Première dame, Wafaa Sleiman, représentait le chef de l’Etat, Michel Sleiman, Abdel-Latif el-Zein, le chef de l’Assemblée et Nicolas Nahas, le président du Conseil. Etaient également présents le Premier ministre désigné, Tammam Salam, le patriarche maronite Béchara Raï, le patriarche Mar Nasrallah Boutros Sfeir… Les orateurs ont insisté sur le rôle national joué par l’ancien ministre qui, selon l’avis de tous, a consacré sa vie pour le Liban et le bien-être des Libanais. En lui décernant le prix, Mona Hraoui, présidente de la Fondation, a loué ses qualités et a insisté sur sa générosité et son engagement. «C’est un homme cultivé, dit-elle, un homme de droit au grand cœur. Il a une sensibilité exacerbée envers les causes sociales et n’hésite pas à s’y engager. Ce volet de sa personnalité est connu de tous malgré sa modestie et sa pudeur, au point où il a été surnommé le ‘‘patriarche rouge’’ du fait qu’il a toujours soutenu les forces vives sur le plan culturel et artistique, ainsi que les franges défavorisées de la société». Poursuivant ses éloges, l’ancienne Première dame a indiqué que celui qui a été président de la Ligue maronite «est un sage, un modéré qui respecte les différences culturelles… Un maronite attaché à sa communauté tout en étant ouvert aux autres, prônant le dialogue islamo-chrétien et le vivre en commun entre tous les Libanais».
Le prix Elias Hraoui a été déjà décerné à Antoine Messarra, à Hassan Rifaï, à Ghassan Tuéni, au patriarche Mar Nasrallah Sfeir, à Fouad Boutros et à Nabih Berry.
D.G.