Selon certains experts financiers, le gaspillage économique du revenu national des Libanais dépasserait quatre milliards de dollars dans le seul secteur de l’énergie. La source se base sur le fait que le citoyen à revenu moyen comble l’insuffisance en termes de consommation d’électricité par l’achat de 45% à 50% de ses besoins chez les propriétaires de générateurs électriques en contrepartie de coûts trois fois plus chers que la facturation par l’Electricité du Liban (EDL) d’une même quantité de courant électrique.
Flux de capitaux
1,6 milliard $ seulement
L’Institut de la finance internationale (IIF) a dévoilé des prévisions négatives pour 2013 en termes de flux nets de capitaux privés. La source a estimé que ces flux enregistreraient un recul drastique à près de 1,6 milliard de dollars à la fin de cette année, contre un record de 12 milliards en 2009. L’IIF a considéré que ce recul est l’une des conséquences de la tourmente en Syrie.
Chômage
11% des jeunes sans emplois
Le Liban aurait besoin de près de 23 000 nouveaux emplois en rythme annuel pour absorber les diplômés qui affluent chaque année sur le marché du travail. Le taux du chômage serait de l’ordre de 11% parmi les jeunes. Le taux de croissance enregistré l’année dernière n’a pas permis la création de nouveaux emplois suffisants. Les
opportunités de travail créées se sont concentrées dans leur grande majorité dans des secteurs à faible productivité.