Caroline Tabet
Of Places and Dust
Jusqu’au 27 juillet, à la galerie Art Factum.
Caroline Tabet, photographe au talent certain, expose sept séries de photos argentiques, réalisées entre 2000 et 2013, qui retracent son approche de l’art de la photographie. L’artiste nous fait ainsi plonger dans plusieurs époques et nous fait éprouver diverses sensations. Nues, Beyrouth abandonnée, danseuses, autant de sujets que nous fait découvrir la photographe.
Beyrouth est très présente dans les photographies, que ce soit en couleur ou en noir et blanc. Pourquoi avoir organisé cette exposition? «Je souhaitais mettre ensemble ces traces de treize années de travail afin de voir ce que cela donnait. C’est aux visiteurs de me dire s’ils sentent ou pas cette cohérence artistique, mais je pense qu’en regardant de manière globale, on peut trouver, malgré la diversité des thèmes et des matières, une certaine unité qui se dégage, ça me fait plaisir», explique Caroline Tabet. Cette dernière est née à Beyrouth, mais a passé son enfance en France. Elle a pris le métier de photographe à Montpellier. En 1995, elle intègre une agence libanaise de production de films, une expérience qui lui a permis de toucher à différents métiers du cinéma comme assistante de production, photographe, comédienne ou assistante de réalisation. Caroline Tabet a créé, en 2000, le collectif Art Core, centré sur la musique électronique et les images expérimentales.
Christianne Tager Deslandes
Carla Barchini
Beyond matter
Jusqu’au 27 juillet, à la galerie Art on 56th.
Carla Barchini est née à Beyrouth en 1971. Elle a grandi entre le Liban, la France et la Suisse. Elle s’est installée à Florence en 2007 où elle a suivi une formation de restauratrice de meubles anciens. Dorure, marqueterie, sculpture, peinture, travail du cuir, elle adore! Ses œuvres sont enrichies de transformation sur le bois, le cuir, le fer. Ses travaux mêlent la tradition classique à des essais modernes. Carla Barchini utilise divers supports et textures pour ses tableaux et sculptures. «Tout ce qui m’entoure, ce qui vit, m’inspire et m’atteint, surtout à l’occasion de mes longues marches solitaires. Je reconstitue une vision personnelle et intérieure du monde», raconte l’artiste.
Christianne Tager Deslandes