Avec le recul du nombre de touristes qui viennent au Liban et l’ambiance plutôt morose qui prévaut dans la région, la contraction de 18% des dépenses des visiteurs toutes catégories confondues sur un an au premier semestre n’est pas surprenante. La compagnie Global Blue, en charge des services de détaxe, a révélé que les dépenses des Qataris ont régressé de 42%, des Koweïtiens de 32% et des Jordaniens de 31%.
Protection du consommateur
200 procès-verbaux en trois ans
L’Association de la protection du consommateur a indiqué que la direction qui porte le même nom, relevant du ministère de l’Economie et du Commerce, n’a dressé que 150 à 200 procès-verbaux contre les contrevenants au cours des trois dernières années, bien que le nombre des fonctionnaires au sein de ce département ait passé au cours de cette période de 30 à 300. Selon Zouhaïr Berro, président de l’association, le Liban aurait besoin de 100 000 procès-verbaux en rythme annuel pour lutter contre la corruption. Le ministère de tutelle avait longtemps justifié sa faible intervention sur les marchés en raison du manque de fonctionnaires relevant du
département de la protection du consommateur.
Centrale de Zouk
-80% d’émanations toxiques
Plus de vingt ans se sont écoulés avant que le ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques n’ait pris la peine de répondre aux doléances répétées des habitants de la région de Zouk, d’Adonis et de leurs environs, afin de réduire la pollution de l’air due aux émanations toxiques de la centrale électrique de Zouk. L’expérience, menée durant huit mois, soit entre octobre 2012 et mai 2013, par la société privée de maintenance de la centrale, qui a équipé l’une de ses installations d’une machine de traitement des émanations toxiques, a été concluante. Les émanations nocives auraient été réduites de 80%.