Magazine Le Mensuel

Nº 2907 du vendredi 26 juillet 2013

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La question du retour au Liban des agents 
israéliens et de leurs familles réfugiés en Israël est complexe, de l’avis de certaines sources 
juridiques. Il faut dire que, parmi eux, il y a quelques-uns qui ont renoncé à leur identité libanaise, condition imposée pour obtenir 
l’israélienne. Au moment de leur fuite après la libération du Sud en l’an 2000, les agents se sont scindés en deux catégories. La première a refusé la citoyenneté israélienne, alors que la deuxième avait hâte de l’obtenir, sachant qu’elle devait pour cela abandonner toute nationalité précédente, conformément à une loi parue en 1952. Cette seconde catégorie a ainsi coupé la voie à un retour au pays, en continuant à servir Israël via l’organisation et la gestion de réseaux 
d’espionnage. Il ne faudrait pas être indulgent envers cette catégorie, précise la source, sachant que tout individu qui accepte de porter l’identité d’un pays ennemi est passible de 15 ans de travaux forcés, d’une pénalité financière et d’un retrait de ses droits civiques. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut dépouiller les Libanais 
naturalisés en Israël de leur identité libanaise, une telle mesure nécessitant une décision du Conseil des ministres basée sur une sentence juridique ou alors sur une reconnaissance de récusation de la nationalité libanaise par la 
personne concernée.

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