Le Meref a organisé dernièrement son dîner de gala annuel à la Résidence des Pins en présence d’un grand nombre de chefs d’entreprises français et libanais.
Le Meref, Mouvement des entreprises et représentations économiques françaises au Liban – www.meref.org, a pour vocation de regrouper les entreprises françaises et libanaises qui souhaitent contribuer au renforcement des liens économiques entre la France et le Liban, et au-delà du Liban pour toute la région.
Considéré comme un outil de rassemblement, le Meref invite ses membres, mais aussi de nouvelles entités potentielles, à des rencontres mensuelles et dîners conviviaux et participe à plusieurs grands salons professionnels.
Dans son allocution d’accueil, Patrice Paoli, ambassadeur de France au Liban, a rendu hommage au Meref qui «fête cette année son cinquième anniversaire et a prouvé depuis sa création, à l’initiative de chefs d’entreprises français et libanais et de cette ambassade, sa vitalité».
Paoli a d’autre part souligné: «Le volume des échanges commerciaux entre la France et le Liban a atteint 1,4 milliard d’euros en 2012, chiffre en progression de 20% par rapport à 2011, alors même que nos ventes au Moyen-Orient reculaient. La France se classe aujourd’hui au quatrième rang des pays fournisseurs du Liban». Et de conclure: «Ensemble, les sociétés françaises et leurs partenaires libanais doivent porter leur regard au-delà du seul Liban pour travailler sur les marchés régionaux. N’est-ce pas la vocation historique du Liban? Aujourd’hui, même si le marché libanais lui-même est frappé conjoncturellement, il faut y rester et regarder vers l’avenir, mais aussi regarder vers d’autres marchés en pleine expansion, dans le Golfe, en Irak, ou encore demain en Syrie».
Stéphane Attali, président du Meref et directeur général de l’ESA, a rappelé dans son intervention que «l’enjeu est de taille pour nous tous: le Liban a toujours été la porte d’entrée de l’Europe vers le Proche et le Moyen-Orient. N’en doutons pas, demain, le Liban sera le passage obligé pour les entreprises européennes qui voudront développer leurs activités dans la région, en particulier grâce à des partenariats avec les entreprises libanaises». Il a enfin souligné: «L’un de nos objectifs au Meref est de contribuer à ce que ces liens aboutissent à ouvrir de nouveaux marchés pour la France, dans l’intérêt conjoint des entreprises de nos deux pays».
Moustafa Assad, vice-président du Meref, a réaffirmé, pour sa part, son engagement au service des relations franco-libanaises en particulier dans les domaines de la communication et des échanges économiques compte tenu de son appartenance à trois cultures, libanaise, française et sénégalaise auxquelles la France n’est pas étrangère.
Nº 2908 du vendredi 2 août 2013
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