Le Liban connaît, dit un ancien responsable de la sécurité, une stabilité imposée par les circonstances régionales. Les forces locales craignent de la fragiliser. L’Occident soutient la politique de distanciation et la déclaration de Baabda vu la situation régionale. L’Iran veille à la stabilité, tout effondrement pouvant se répercuter en Syrie et sur ses alliés au Liban. Le Hezbollah ne souhaite pas non plus une dégradation sécuritaire qui lui ferait perdre ses appuis dans les milieux chiites qui craignent la fitna. Les forces du 14 mars n’ont pas intérêt à déstabiliser la scène locale. Il ne reste plus que la crainte d’une 5e colonne et les organisations radicales et extrémistes.