Vous êtes le
président de la Commission ministérielle chargée de trouver une solution à l’affaire des otages d’Aazaz. La nouvelle de l’occupation du village par des groupes liés à al-Qaïda a provoqué des remous dans les familles des pèlerins libanais enlevés en Syrie. Avez-vous de récentes nouvelles?
Les pèlerins ne sont plus à Aazaz mais dans une région sûre à la frontière entre la Syrie et la Turquie et nous pouvons assurer qu’ils sont sains et saufs. Ce sont les informations que nous détenons et non seulement des espoirs que nous voulons passer, mais des renseignements fiables sur le sort de nos pèlerins.
Allez-vous entreprendre de nouveaux contacts pour les libérer?
Les contacts sont toujours en cours, et comme tout le monde le sait, leur libération est liée à celle des prisonnières en Syrie. Les autorités syriennes ont collaboré, mais la première liste établie a été révisée.
Des informations ont fait état d’une libération sous peu de trois otages. Est-ce vrai?
Je suis au courant. Mais comme je n’ai pas encore filtré l’information, je ne l’ai pas annoncée, d’autant que nous œuvrons pour libérer tous les otages retenus depuis mai 2012. Nous gardons toutes les cartes en main surtout dans des négociations mitigées et en présence d’un médiateur turc. La situation est délicate, et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour clore ce dossier.
Arlette Kassas