La bourse des présidentiables serait déjà ouverte. Des diplomates auraient confié à un politique libanais que leurs gouvernements commencent à passer en revue les noms des éventuels candidats à la présidence de la République, en considérant trois catégories: celle comprenant les experts en affaires militaires et sécuritaires, celle incluant les professionnels de la finance et de l’économie, et enfin, les spécialistes en droit constitutionnel et législatif. Les consultations à ce sujet se poursuivent mais en l’absence d’une entente sur l’identité du futur élu, après que le président Michel Sleiman eut annoncé aux responsables arabes et occidentaux qu’il ne souhaitait pas que son mandat soit renouvelé. Le futur chef de l’Etat, estime un diplomate arabe, doit être un homme de dialogue, consensuel, centriste parce que le Liban est un pays de consensus dont la structure n’est pas adaptée à un président provocateur.