Les ambassadeurs des grandes puissances commencent à mieux comprendre l’attitude officielle des responsables libanais et réalisent que le dossier des déplacés syriens dépasse les capacités du Liban. Ils sont désormais conscients que le pays a besoin, non seulement d’une aide financière, parce que la question ne se limite pas à la fourniture de nourriture et de médicaments…, le Liban n’ayant même pas les moyens d’assurer ces substances de base. L’affaire est aussi liée à la sécurité et la stabilité: fournir un abri à ce nombre exorbitant de Syriens et financer leur intégration dans la vie active, dans les écoles… à l’instar de ce qui a été fait avec les Palestiniens, équivaut à greffer une nouvelle masse aux composants du tissu social libanais qui modifierait son équilibre démographique et communautaire.