Le parti Kataëb s’est démarqué de certaines positions du 14 mars, sans pour autant rallier le camp du 8 mars. Où se situe le parti aujourd’hui?
Le parti n’est pas dans le 8 mars. Il était et reste dans le camp du 14 mars. Il n’a pas pris ses distances à l’égard des constantes du 14 mars et de la révolution du cèdre. Le 14 mars est un ensemble d’alliances qui peuvent ne pas durer pour toujours. Cependant, il serait dommage s’il ne peut pas continuer avec ses principes nationaux, sa lutte pour le pays qui lui a coûté plusieurs martyrs, et son projet pour l’avenir, basé sur la notion de l’Etat. Pour rester sur la même ligne, il doit pouvoir réunir trois conditions: que sa décision soit libre, qu’il ne soit pas impliqué dans le conflit syrien et qu’il n’avalise aucun projet qui pourrait aboutir à l’implantation des Palestiniens ou qui entraverait le fonctionnement des institutions.
Certaines parties du 14 mars ont été impliquées dans le conflit syrien…
Il faut que toutes les composantes du 14 mars suivent une politique de distanciation à l’égard du conflit syrien.
Est-ce que le président Amine Gemayel est candidat à la présidence de la République?
Le président Gemayel n’est pas candidat. Il n’a pas présenté sa candidature ni un programme pour la présidence, mais cela n’empêche pas que son nom soit cité dans plus d’un milieu comme étant une personnalité qui a tous les atouts pour accéder à la première magistrature.
Arlette Kassas