Hassan Zahreddine
The magic of darkness
Jusqu’au 25 octobre, à la galerie Aïda Cherfane.
Hassan Zahreddine présente pour sa première exposition personnelle plus d’une vingtaine de gravures qui témoignent de la magie de l’obscurité. L’artiste au talent certain prend des preuves du passé, les remanie et les recompose. Méticuleusement, il gratte les anciennes couches, dévoilant des résidus à la surface et puis naissent ses dessins. Hassan Zahreddine a étudié la peinture à l’Université libanaise et la gravure à l’Université Concordia au Canada. Il a à son actif plusieurs expositions individuelles au Liban et au Canada et a participé à de nombreuses expositions de gravure au Japon, en Espagne et en Pologne.
Christiane Tager Deslandes
Samir Tabet
De la peinture tout simplement…
Jusqu’au 26 octobre, à la galerie Alice Mogabgab.
Samir Tabet est un artiste au grand cœur. Il ne se prend pas la tête, il peint tout simplement, passionnément. Il aime ça et ça se voit. Il peint à l’huile des natures mortes, des portraits, mais aussi des compositions abstraites. Dans son atelier, l’artiste travaille la lumière et l’ombre, l’espace et la forme, la matière et l’âme. Il peint des scènes de la vie. «Je suis né au Caire en 1923 et j’ai terminé mes études en… Mais en quoi ces détails peuvent-ils intéresser ceux qui regardent mes peintures? Je peins donc. J’ai longtemps fréquenté Piero della Francesca, Léonard de Vinci, Johannes Vermeer avec toutefois une préférence pour Diego Vélasquez et Jean-Baptiste Chardin, d’où mon intérêt pour le portrait et la nature morte. Deux maîtres de ces genres m’ont beaucoup marqué: Pietro Annigoni à Florence et Jean-Claude Janet à Paris. J’ai beaucoup appris de leur rigueur, de leur talent et de leur métier. Je demeure un apprenti peintre. Je n’appartiens à aucune école, ma peinture n’est pas un manifeste, une révolte, une nouveauté. Je peins pour mon plaisir, je fais de la peinture… tout simplement», explique si simplement l’artiste. En 1985, Samir Tabet décide de se consacrer à la peinture. Sa première exposition personnelle à Beyrouth a eu lieu en 1987. Depuis, il a toujours offert l’intégralité des ventes de ses peintures aux bourses universitaires au Liban. Cette année, à l’occasion de son 90e anniversaire, Samir Tabet souhaite soutenir les plus démunis, les profits de l’exposition seront entièrement reversés à l’association du Foyer de l’enfant libanais (Afel) et au centre Renée Wehbé pour les vieux malades.
Chirstiane Tager Deslandes
Agenda
Raëd Yassin. Dancing, smoking, kissing
Jusqu’au 25 octobre, à la galerie The Running Horse.
Etel Adnan.
Jusqu’au 26 octobre, à la galerie Sfeir-Semler.
Tagreed Darghouth. Rehearsals.
Jusqu’au 31 octobre, à la Agial Art Gallery.
Nayla Kai Saroufim. Cities of light.
Jusqu’au 26 octobre à la galerie Pièce Unique.
David Kramer.
Jusqu’au 30 octobre à la galerie Tanit.